La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015


La Dépêche de la Gazette des Arts est en deuil ! Eugène Leiba, fondateur du Salon Bnai Brith, ancien président de la loge Ben Gourion, homme de coeur et d’esprit n’est plus. Toute l’équipe de la Dépêche de la Gazette des Arts s’associe à la douleur de sa famille et de ses amis, en lui rendant un vibrant hommage.

Dans ce numéro, la rubrique Les bons plans de la Dépêche s’est interrogée sur Le Corbusier, architecte et urbaniste qui bouleversa même notre façon d’habiter.

Du côté des artistes se met à l’heure russe avec les travaux d’Igor Nevski et d’Elana.

Au lendemain du festival de Cannes, Echos de Psyché médite sur l’univers du cinéaste François Truffaut.

Alors qu'Actualité du marché de l’art étudie l’évolution de Singapour qui entend s’imposer comme capitale des Arts d’Asie du Sud-Est.

Et toujours nos fabuleux trésors à lire absolument dans Le coin du bibliophile.

Merci pour votre fidélité
Artistiquement Vôtre
Georges Lévy

La Dépêche de la Gazette des Arts is mourning. Eugène Leiba, founder of the art exhibition Bnai Brith, former chairman of the lodge Ben Gourion, a man of heart and spirit is no more among us. The whole team of La Dépêche de la Gazette des Arts sympathizes with the suffering of his family and friends by paying tribute to him.
In this edition, the section Les bons plans de la Dépêche wondered about Le Corbusier, an architect and urbanist who even changed our way of living. Du côté des Artistes sets to Russia with the works of Igor Nevski and Elana.
Just following the Cannes Festival, Echos de Psyché looks into the universe of the film-maker François Truffaut.
While Actualité du marché de l’Art studies the evolution of Singapour, aiming to stand out as capital of the Arts in South East Asia. And as usual our fabulous treasures to read in Le coin du Bibliophile.
Thank you for your fidelity
Artistically Yours
Georges Lévy

 

Hommage à Eugène Leiba

Définissant la notion d’humanisme, André Malraux disait : « L’humanisme, ce n’est pas dire : “Ce que j’ai fais, aucun animal ne l’aurait fait“, c’est dire : “Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête“ ».

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015

Collection BOZENNA

D’une générosité exemplaire, Eugène Leiba fut l’un de ces hommes qui bravent le temps et l’espace pour leur donner toute l’apesanteur nécessaire à leur épanouissement. Il insufflait un nouvel espoir aux âmes sensibles.

De l’énergie pour la Communauté parfois désemparée, réunissait en un seul et même cercle, tous ceux qui se sentent fraternels, ouverts sur le monde, loin des clivages imposés et des dérives fanatiques dont il dénonçait le danger. A la tête de la loge Ben Gourion, fondateur du Salon Bnai Brith qui fit la promotion de jeunes talents, Eugène Leiba restera – comme le souligne Maxime Ouanounou – actuel président de la loge – “Le porte-parole et l’invincible disciple de générations qui, en combattant, portent au coeur l’amour et la croyance en des jours meilleurs. Le prochain Bnai Brith sera à son image, serein et grandiose, pour que jamais l’on oublie !

A Tribute to Eugène Leiba
Defining the notion of humanism, André Malraux said : « Humanity,it is not saying : « What I have done,no animal would have done it » it is saying : « We have refused what the beast inside us wanted ».
A very generous man, Eugène Leiba was one of those men who defy time and space to give them the weightlessness necessary to their blossoming. He brought a new hope to sensible souls. Some energy for the Community distraught sometimes, gathered in one circle, all those who feel brotherly,open to the world, far from the obligatory splits and the fanatical drifts whose danger he denounced. At the head of the lodge Ben Gourion,
founder of the art exhibition Bnai Brith, which promoted young talents, Eugène Leiba will remain – as pointed out by Maxime Ouanounou – chairman of the lodge nowadays – « The spokesman and the invincible disciple of generations who, by fighting, have in their heart love and the faith in better days . »
The next Bnai Brith will be in his image, serene and grand, so that we never forget him.

Chantal GUIONNET-FUSCO

Les bons plans de la Dépêche

Le Corbusier : Mesures de l’homme

A travers 300 oeuvres, le Centre Pompidou rend un hommage inédit à Le Corbusier, architecte et urbaniste visionnaire, théoricien de la modernité, mais aussi peintre et sculpteur qui marqua le XXème siècle en bouleversant la création architecturale. L’exposition nous propose une relecture, au travers de la mesure du corpshumain, s’imposant  pour lui, comme un principe universel. Cette “mesure de l’homme“ contribue à définir toutes les dimensions de l’architecture et de la composition spatiale. Formé en Allemagne, il subit l’influence des psycho-physiciens et des théories de l’esthétique scientifique où tout peut être mesuré y compris les sensations, les réactions cognitives où la psychologie humaine. Cette notion nourrit le travail de l’urbaniste, de l’architecte, du créateur de meubles et s’infuse dans l’oeuvre du peintre…

De ce mouvement, naîtra le Modulor, que nous avons tous en mémoire.

Le Corbusier : measures of the man
Through 300 works, the Centre Pompidou pays an original tribute to Le Corbusier,architect and visionary urbanist, theorist of modernity, but also painter and sculptor, who left his mark on XXth century by turning architectural creation upside down.

Chantal GUIONNET-FUSCO

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Du coté des artistes...

Igor Nevski et Elana au Village Suisse

Deux talents, deux artistes complets présentés au Village Suisse à International Art Gallery par Stella Art international et sa présidente Stella Kalinina, passionnée d’art dont elle fait la promotion.

Elana, habitant Saratova, près de la Volga, a subi l’influence de cette ville culturelle, de ses personnages qu’elle dépeint avec fougue et force. Un rêve devenu réalité qu’elle parcourt avec délice, au gré de son inspiration toujours plus féconde. Artiste complète, Elana ne saurait dissocier la peinture de la musique ou de la poésie. Tout se joue ici, comme par magie, en parfaite symbiose avec l’auteur. Observatrice, admirative, l’artiste saisit l’instant, la profondeur d’un regard, pour lui restituer, sur la toile, son identité. Son travail est frais, alerte, témoin d’un bonheur de vivre sans partage. Igor Nevski, diplomate, peintre et barde soutient l’art, depuis sa jeune enfance.

Autodidacte, sur le terrain depuis 2000, il ne cesse d’innover pour que naissent dans ces paysages, un amour et une vision idyllique d’un environnement à la beauté naturelle.

Ayant une soif éperdue de la technique, ses tableaux sont nimbés de romantisme, proche du symbolisme. Igor Nevski se laisse alors bercer par les mythes qu’il transcrit sur les toiles encore vierges de toute impression. Est alors déchiffré le mystère, transcendant l’apparence pour mieux nous entraîner vers des mondes simples ou futuristes dont les traits suggestifs nous laissent surpris.

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015

Igor Nevski and Elana at the Village Suisse
Two talents, two all-round artists presented at the Village Suisse at International Art Gallery by Stella Art international and its chairwoman Stella Kalinina, passionate with art that she is promoting.

Chantal GUIONNET-FUSCO

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Echo de Psyché

François Truffaut : l’apologie des profondeurs

François Truffaut, dont on vient de célébrer le 30ème anniversaire de la disparition et dont la cinémathèque vient de rendre hommage, reste le monstre sacré du 7ème art. De cette nouvelle vague revendiquant une certaine forme de liberté, établissant une enquête sociologique sur les phénomènes de génération, représentant l’instantanéité d’une époque.

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015

Secret perdu, l’ouvrage d’Anne Gillain paru chez L’Harmattan analyse, film après film, des 400 coups au Baisers volés en passant par La Femme d’à-côté, la profondeur significative majeure de l’oeuvre de celui qui vouait un véritable culte à cet art que l’on qualifiait de “charmant“, de “léger“ chez lui et dont on redécouvre – aujourd’hui la puissance d’adaptation. Blessures d’enfance, âpreté de la vie marquèrent son parcours, s’imposèrent à la mise en scène dont le spectateur devait sortir pétrifié d’émotion, jusqu’à en oublier le temps, l’espace… Bref se sentir transfigurer par le message du cinéaste. Dire que François Truffaut entretenait un rapport avec la psychanalyse ce serait nier “la méfiance qu’il avait, comme beaucoup de réalisateurs en la matière. Estimant qu’il y avait une part d’inconnu à respecter dans la création. Car pour Truffaut, comprendre les mécanismes de la fiction comportait alors un certain risque consistant à bloquer le travail créateur“ souligne l’auteur.

Et pourtant il y a forcément, dans son approche, une association entre le cinéma et la psychanalyse. Il était conscient de l’action thérapeutique des arts sur le psychisme humain. Lui qui fut sauvé de la délinquance par la littérature et plus tard le cinéma…

Tout, chez Truffaut, est puissance, force, amour et désarroi…

Du grand cinéma qui nous manque !

François Truffaut : the apology of depths
François Truffaut, whose 30th anniversary of the passing has just been celebrated, with a tribute payed by the Cinémathèque, remains the screen legend of the 7th art.

Chantal GUIONNET-FUSCO

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Actualité du marché de l’Art

Quand Singapour oeuvre pour l’Art

En novembre 2015, devrait être inaugurée à Singapour, la National Gallery. Une réalisation considérable réunissant plus de 8 000 travaux répartis sur une surface de plus de 64 000 m². D’une superficie équivalente à celle du musée d’Orsay, ce musée se voudra le véritable sanctuaire de l’art moderne de l’Asie du Sud-Est, depuis le XIXème.

Alliant le passé au présent, dans un souci de préserver le patrimoine, il sera hébergé dans deux bâtiments de l’époque coloniale. C’est le studio Milou de l’architecte français Jean-François Milou qui remporta le contrat en 2007. Afin de conserver les bâtiments intacts, le lauréat adopte “une intervention architecturale minimale“, avec la création d’une structure de verre et d’acier s’étendant au-dessus de la Cour suprême de justice de l’Hôtel de Ville et les unifiant. Des travaux qui démarrés en 2008 auront duré presque sept ans pour un budget de près de 350 millions d’euros. L’institution a pour objectif de tisser les liens avec le monde, notamment l’Europe et les Etats-Unis… avec un pôle pédagogique qui permettra aux autochtones de mieux comprendre leur art.

When Singapore works for Art
In november 2015 the National Gallery should be opened in Singapore.A huge realization gathering more than 8000 art works distributed on a surface of more than 64000 square meters.

Chantal GUIONNET

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Le coin du bibliophile

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015Les plus grands photographes visionnaires

Mary Warner Marien
Editions La Martinière
312 pages
35 euros

 

 

 

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015François Truffaut

Le secret perdu
Anne Gillain
Editions L’Harmattan
310 pages
31.35 euros

 

 

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°19 du 29 juin 2015La Culture Pop au Panthéon des Beaux-Arts

Dangerous, de Mark Ryder à Michael Jackson
Isabelle Petitjean
Editions L’Harmattan
288 pages
27.08 euros

 

 

 

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