La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 19 décembre 2014


Une année qui se termine en beauté !

Succès florissant du salon d’Automne en Israël. Marché de l’art contemporain en constante hausse… Autant d’embellies qui préfigurent une année 2015, pleine de sensations et de surprises !

Pour être prêts, Les bons plans de la Dépêche se sont penchés sur la révélation Jeff Koons.

Pour continuer avec Du côté des artistes... qui explore l’univers artistique en Terre promise.

Alors qu’en cette veille de fête, Echos de Psyché nous ramène à notre enfance avec ce tendre nounours qui a bercé nos nuits et dont l’enseigne L’ours du Marais reste le symbole.

Enfin, Actualité du marché de l’art analyse la consommation des produits dérivés qui s’invitent à notre quotidien… Déroutant !

Puisque nous faisons la fête et offrons des cadeaux, à signaler la sélection de beaux livres que nous propose Le coin du bibliophile.

Que du bonheur !
Joyeuses Fêtes à Tous…
Georges Lévy

A year that is ending in beauty !
Flourishing success of the Salon d’ Automne in Israel. Contemporary art market constantly growing… So many good things that make believe that 2015 will be full of sensations and surprises !
To be ready, Les bons plans de la Dépêche closely look at the revelation Jeff Koons. To continue with Du côté des artistes that explores the artistic universe in the promised Land.
While during this time before festivities, Echos de Psyché brings us back to our childhood with this tender teddy-bear, companion of our nights and whose sign, l’Ours du Marais remains the symbol. Finally, Actualité du marché de l’Art analyzes the consumation of derived products inviting themselves to our everybody life… Surprising !
As we are in festivities and offer gifts, let’s note the selection of nice books proposed by Le coin du bibliophile.
Just happiness !
Nice festivities to all…
Georges Lévy

Les bons plans de la Dépêche

La maison de verre, André Breton initiateur, découvreur !

Collectionneur, intrépide voyageur, André Breton fut à la croisée des chemins entre art moderne et contemporain. Son “oeil“ observateur a permis d’inventer et d’importer de nouvelles formes à travers les arts d’Océanie et d’Amérique, l’Art brut, populaire et médiumnique, photographie et autres trouvailles.

Une intimité peuplée d’objets, de souvenirs et d’anecdotes inédites dans laquelle nous fait plonger le musée Cahors Henri-Martin.

“Nous cherchons la clef, d’essence mythique, capable d’ouvrir n’importe quel aspect manifeste du monde pour livrer le secret qu’il renferme. Ainsi poursuivons-nous l’aventure exaltante qui, par la connaissance de son univers, changera la vie de l’homme“.

En insatiable amoureux de la vie, il a su donner à son environnement un caractère particulier, presque sacral. Marcel Duchamp soulignera qu’il n’a pas connu d’homme qui “ait une plus grande capacité d’amour. Un grand pouvoir d’aimer la grandeur de la vie… Breton aimait comme un coeur qui bat. Il était l’amant de l’amour dans un monde qui croît à la prostitution. C’est là son signe“.

 	La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014

De son passage à Cahors en compagnie du pacifiste Garry Davis avec qui il inaugurera la première “Route mondiale de la paix“… De cette maison achetée dans ce bourg médiéval qu’est Saint-Cirq-Lapopie, il fera l’antre improbable du Surréalisme, de Max Ernst aux nouveaux venus des années 50.

L’exposition est donc une immersion dans la vie de cette figure emblématique du Surréalisme portant un regard autre sur un homme dont la haine, conçue chez l’auteur comme un véritable rempart, servait à protéger le merveilleux qui lui était essentiel pour exister pleinement et assouvir sa passion.

The glass house, André Breton initiator, discoverer !

 La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014 La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014

Collector, fearless traveller, André Breton was at the crossroads between contemporary and modern art. His observant « eye » has allowed to invent and import new forms through arts of Oceania and America, naive, popular and mediumistic art, photography and other finds.
This is this intimity that the Cahors Henri-Martin museum makes us discover.

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Insaisissable Jeff Koons…

Aimé ou haïs, artiste le plus cher du monde, Jeff Koons fait sensation à Paris au Centre Georges Pompidou.

Sur 2000 m², s’étalent ballons-chiens, lapins en inox, homards géants, Michael Jackson en porcelaine illustrant trente-cinq ans de création, à la fois kitsch, romantique, parfois proche de l’antique, mais à l’exubérance assurée.

Provoquer n’est pas son propos… A la croisée des chemins entre le Pop art et l’Art conceptuel, il revendique “l’art du peuple pour le peuple“ hanté par l’idée de “parler à tous“… Il puise son inspiration dans la culture américaine dont l’extension est souvent liée à la mondialisation, promouvant les valeurs de la liberté et de la responsabilité personnelle. Explorant le rêve américain, ses intentions de partage se veulent ludiques, fustigeant l’abstraction, dépassant les limites pour donner, sans cesse, des impressions étourdissantes et gigantesques comme cette lune rose surdimensionnée regardant un Balloon Dog Bleu ou la série de photos Made in Heaven qui représentent l’artiste en pleins ébats avec la Cicciolina.

Tout dans son approche est donc fantaisie, extrapolation…

Une féerie à la mesure de son oeuvre inabordable. L’an dernier, Balloon Dog s’est vendu 58 millions de dollars. En 2013, le total de ses ventes a rapporté 177 millions de dollars. C’est dire que Jeff Koons n’a pas fini de nous surprendre !

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Unreachable Jeff Koons

Loved or hated, most expensive artist in the world, Jeff Koons and his incredible formulation make sensation at the Centre Georges Pompidou.

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Chantal GUIONNET

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Du coté des artistes...

Que vive le Salon d’automne en Israël !

Impatients, réunis sur l’esplanade, tous attendaient le vernissage qui donnait – ce 20 novembre 2014 - le coup d’envoi de la 2ème édition du Salon d’Automne en Israël, sur le port de Tel Aviv.

Trois jours d’émotion pour les quelque 170 artistes franco-israéliens présents pour l’heure, montrant leurs créations riches et variées à la face d’un public médusé par tant de découvertes. “Un grand moment que cette manifestation, précise Georges Lévy, le commissaire du Salon. Peu habitués à ce genre d’événement, les visiteurs ont réservé le meilleur accueil à ce salon d’envergure qui fut joyeux, porteur d’échanges et de dialogues entre les principaux intervenants“.

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014

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Des sculptures de Françoise Frugier remarquables par la plénitude de leurs formes, l’équilibre des masses, ou l’expression narrative qui s’en dégage à l’art du peintre Jean-Charles Millepied conçu, pour l’artiste, comme une revendication des faiblesses et des incertitudes face à la toile aux photographies de Rose Sznajder dont la priorité première est donnée au sens… Tout est harmonie, maîtrise technique et précision.

Avec plus de 7000 entrées, Noël Coret – président du Salon d’Automne international – est un homme heureux ! D’autant plus qu’il célébrait le 65ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et Israël. Un dialogue fécond et constructif que l’Art vient enrichir de sa philosophie et de son espérance.

Long live the Salon d’automne in Israel
November was the revelation for Israel. With the second edition of the Salon d’Automne perfectly organized under the authority of Noël Coret- chairman of the Salon d’Automne international - and Georges Lévy, commissioner of the art exhibition without whom nothing could have been done.

Chantal GUIONNET

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Echo de Psyché

A la recherche de l’ours de notre enfance

Bientôt les sabots dans la cheminée et l’oeil attendri d’un nounours qui nous renvoie à l’image d’un paradis perdu.

Figure emblématique de nos heures heureuses, l’ours est pour le collectionneur, un véritable déclic. Le désir soudain et irrépressible de le posséder. L’ours c’est un coeur, un regard échangé, de la douceur. Devant l’envie de le toucher, l’homme ne peut résister et succombe à son charme en le collectionnant.

Détourné de sa fonction première de jouet destiné à l’enfant, l’ours en peluche de l’ursophile n’est pas un simple objet de collection, il existe. Incarnant un compagnon, personnifiant cette nostalgie de l’enfance, il a un rôle à jouer dans l’environnement psychologique et sociétal de ceux qui en sont épris.

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014

Etabli au Village Suisse, L’ours du Marais est le magasin parisien spécialisé de l’ours dans tous ses états… Teddy bear, Paddington sont les joyaux de Monique Verpeaux qui inaugura l’entité en 1999, dans le Marais.

“Enfant ou adulte, on reste toujours fasciné par cet animal qui en apparence n’a pas fini de dire son dernier mot“.

Looking for the teddy-bear of our childhood
Soon, the clogs in the fireplace and the tender eye of a teddy-bear bringing us back to the image of a lost paradise…

Chantal GUIONNET

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Actualité du marché de l’Art

L’utilité des produits dérivés

Au sens strict, les produits dérivés sont associés à des objets d’art notoirement connus sur le marché. Car les oeuvres d’art n’ont pas échappé au développement “hyper-industriel“ des choses de culture, et sont devenues, elles aussi, des produits comme les autres.

Des oeuvres tous publics qui se déclinent à l’infini sur des bouteilles d’Evian ou autres, illustrant des tee-shirts… Souvenons-nous des Think Panda de Zhang Wei, du scintillement des cristaux de Swarovski.

Nous nous situons alors dans une perception transformée de l’oeuvre, marquée par une appropriation de l’art au quotidien et de sa démocratisation à tous crins.

C’est une sorte de jeu de miroirs où les doubles marchands de l’oeuvre hantent cette dernière, jusqu’à la rendre méconnaissable…

Mais l’art, dans ce cheminement mécanique, suit une logique implacable où il n’appartient plus au seul musée, à la seule galerie, sort des carcans pour se montrer, se populariser.

Nous sommes alors au temps où la culture est devenue réellement une industrie de masse. L’art ayant désormais la fonction récurrente de nous apporter le réconfort, dont chaque être a besoin, pour se rassurer face au délire d’un monde dont on cherche l’issue.

Utility of derived products
Derived products associated to art objects famously known on the market. Everything comes in various forms, from the Panda by Zhang Wei to crystals by Swarovski. A system that is continuing and is filling our everyday life.

Chantal GUIONNET

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Le coin du bibliophile

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014Penser l’art contemporain

Contribution à l’esthétique philosophique
Mounkaïla Abdo Laouali Serki
Editions L’Harmattan
18 euros

 

 

 

 

 

 

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014Le patrimoine industriel

Entre mémoire des lieux et marketing de la mémoire
Margaret Manale
L’Harmattan
24 euros

 

 

 

 

 

 

La Dépêche de la Gazette Des Arts N°8 du 15 au 31 décembre 2014Comment investir dans le cinéma ?

Les financements alternatifs dans le cinéma français
Gilles Barret
L’Harmattan
17 euros

 

 

 

 

 

 

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La Dépêche de la Gazette Des Arts N°7 du 1er au 15 décembre 2014